republique-radicale

    Nous avons assisté à une parodie d'élection, une parodie de démocratie.

    Passons le fait de maintenir des élections malgré le désaccord et l'avis pessimiste des experts médicaux en raison d'une pandémie, imaginons naïvement et bien difficilement que le gouvernement en place n'est pas pensé qu'une majorité des français n'ayent pas voteren raison de cette même épidémie, imaginons encore et encore plus naïvement que le gouvernement soit sûr que les résultats obtenus seront en sa faveur.

    Comment peut-on bafouer les valeurs même de la République et les fondements de la démocratie en validant les résultats d'une élection alors que 54% des électeurs ne se sont même pas présentés?
Démocratie, c'est de cela dont il est question içi, DEMOS: le Peuple, CRATIE: le Pouvoir, en somme, le pouvoir par le peuple et pour le peuple. Très bien. Mais de quel Peuple parlons nous lorsque la moitié de celui-ci vote? Après avoir instauré un climat d'insécurité et de peur, on s'étonne naïvement ou pseudo-naïvement du taux d'abstention record.
À qui cet absentéisme profite t-il? Qui est allé voté, quelle est cette minorité?
Sont-ce des personnes avec une idéologie et des valeurs tellement ancrées qu'ils sont près à tous les risques pour exprimer leur opinion? Ou bien sont-ce plutôt des personnes qui ont écoutés des "chef politique " prêts à minimiser la pandémie pour profiter de la situation ?
En ce qui concerne la première idée, ces personnes existent, mais elles représentent une infime partie de cette minorité. Je pencherais plutôt pour la seconde idée, ces inconscients politiques sont prêts à courir tous les dangers pour la possibilité d'obtenir un petit brin de pouvoir, quitte à embringuer un maximum de personnes dans leur bêtise, pensant à leur petit profit personnel plutôt que de penser au plus grand nombre.
"La Démocratie c'est la dictature du plus grand nombre". Mais l'on enleve le plus grand nombre, la Démocratie disparaît et il ne reste plus que la dictature.

C’est le printemps, les élections reprennent et leurs flots d’affabulations avec. Je ne reproche en aucun cas aux gens de s’exprimer mais seulement certains devraient le faire en privé au lieu d’étaler leur hypocrisie en public. En effet, le règne de la phrase toute faite reprise en masse est à contre sens démocratique pour ne pas dire pire et elle fait encore une fois et à mon grand regret, son retour en force comme dans chaque période électorale. C’en est à un point que je ne suis plus surpris alors que la surprise dans le domaine politique est encore ce qu’il y a de plus intéressant même si c’est dans la bêtise.

                Parmi ces phrases, la plus rebutante étant pour moi la fameuse et non moins célébrissime : « Si tu ne vote pas, tu n’as pas le droit de râler ». Je passerai sur la lourdeur autoritariste et quasi-dictatoriale de cette formule car contrairement à l’énoncé, non seulement je ne vote pas mais en plus de j’ouvre ma gueule et encore heureux ! En effet contrairement aux biens pensants qui votent contre et aux hypocrites qui vote pour une personne, moi je vote pour des idées, si elles ne me plaisent pas, je ne vote pas.

                En effet l’abstention tout comme le vote blanc, est un moyen de contestation du pouvoir. Et plus encore pour l’abstention qui est un moyen de contester le système électoral en place, elle est un droit tout comme celui de voter. Oser contester ce droit à l’abstention, en plus d’être une atteinte à la liberté d’expression -car ne pas s’exprimer est une méthode d’expression- est une grave insulte à la démocratie même. Le droit à l’abstention permet aux personnes de transmettre leur désaccord. Il fut une époque où le taux d’abstention avoisinait le 0 car le système était adapté à l’époque. Or aujourd’hui ne pas comptabiliser les abstentionnistes ainsi que les votes blancs lors des dépouillements des diverses élections est un musèlement de l’opposition digne des plus sombres dictatures et de facto un acte anticonstitutionnel. En bref ne pas reconnaitre l’abstention c’est considérer les électeurs comme de la fiente.

Lorsque le son de la Commune retentira dans la pensée du peuple français, alors, à ce moment précis une nouvelle Révolution sera en marche.

Ecoutez-moi Peuple de France ! Ne l’entendez-vous pas ?

Ecoutez vos frères patriotes ! Regardez autour de vous,

Enfin la voilà, elle est en marche.

Notre reine, notre amour, notre déesse

La Liberté arrive accompagnée de sa sanglante sœur Révolution

Vous pensiez être seul ? Non

Vous pensiez comme les autres êtres prisonniers d’une vie fabriquée pour vous? Non

Non, vous n’êtes pas seul, non cette vie de prisonnier ne plait qu’à ses gardiens.

C’est pourquoi il est l’heure, l’heure d’être utopique,

L’heure de couper l’arbre malade afin d’en replanter un nouveau.

D’en choisir un plus fort, mais également plus frivole.

Un arbre à l’image de nos pensées idéalistes.

Nos aînés n’ont pas réussi à instaurer les idées premières de la Révolution

A la place ils se sont confinés dans une tour d’ivoire.

Mais nous, nous avons le pouvoir, le devoir de les en faire descendre afin d’y ancrer nos pensées.

Il fut un temps où les Homme s’unissaient pour combattre, imposer leurs valeurs, et faire reconnaître leurs droits

Aujourd’hui les Hommes ne se battent plus que pour des bien matériels et pour des futiles et obscènes valeurs tel que le l’argent et le pouvoir.

Or le pouvoir ne devrait pas appartenir à un seul homme  ou un seul groupe,

Il devrait appartenir au peuple et tout le monde devrait pouvoir prétendre à une fonction administrative dans le pays.

Lorsque le peuple votera les lois du pays, et élira TOUS ses représentants,

Alors, à ce moment-là précis je parlerai de démocratie.

Une révolution est en marche, qui comme son aînée abrogera les privilèges d’une soi-disant classe supérieur.

                Ça y est ! C’est arrivé. Je me demandais combien de temps ça aller prendre, et il n’aura fallu que quelques jours pour que les réseaux sociaux soient inondés d’images et de vidéos anti-islam, anti-immigration sans énoncer bien sur les différents discours politique pseudo patriotes, le tout évidemment relayé par des partis et des mouvements dont je ne souhaite pas citer les noms mais dont les accointances à une morale fasciste me font vomir à l’extrême.

                Je dois avouer que lorsque j’écoute certains de ces discours, je pouffe, notamment lorsque ces partis critiquent  le plan Vigipirate le trouvant inutiles de par sa dureté le comparant même à une police de dictature et que après les attentats les dirigeants de ce parti clame qu’il y a du laissé aller dans les contrôles. Ou encore, lorsque je les entends mettre tous les malheurs sur le président actuel. Mais qu’on lui coupe la tête non de Dieu! C’est lors de ces moments tragiques, que l’on voit les gens en qui l’on peut avoir confiance, ceux qui ne retourne pas leur veste au premier courant d’air, ceux qui ne mangent pas à tous les râteliers. Le problème n’est pas la critique en elle-même et pourtant, la plupart du temps elle n’est suivi d’aucune argumentation, d’aucune réelle solution de remplacement à l’action mise en œuvre et qui n’a à première vu pas fonctionné. Non, le réelle problème est le soutien apporté puis, plus tard retiré du fais d’une erreur, d’un petit relâchement. J’ai remarqué dernièrement que pour beaucoup de monde, considéré  l’engagement militaire de la France contre les Terroristes comme étant une des principales causes des menaces d’attentat. Ceux même engagement qui a été plébiscité, encouragé et applaudit par la majorité des français, par la majorité  des partis politiques français et internationaux est aujourd’hui condamné par une partie de ces personne qui du jour au lendemain, unies par une même  pensée pseudo pacifiste qu’ils auront perdu à la première occasion de se retrouver en position de force dans les sondages. Ces même personne aujourd’hui crache sur une politique au demeurant pacifiste qui certes avec des  armes essaye d’apporter et de maintenir la paix dans notre pays ainsi que dans les différents pays entrés dans une croisade qui n’a de religieux que le nom.

                On va encore me dire que le FN est le premier parti de France, c’est peut-être vrai dans les chiffres, mais en revanche on peut constater que dans ce parti, se distingue  trois sortes d’électeur. Le premier, faisant parti d’un noyau dur de fidèles qui vote pour des idées qu’il soutient et qu’il défend, mais il ne représente qu’une minorité de l’électorat frontiste, en effet, la majorité se décompose en deux type d’électeur. Le second, qui est  contre les idées des autres partis, c’est-à-dire qu’il n’est ni favorables aux idées des uns ni favorables aux idées des autres mais il faut bien voter pour quelqu’un alors par default on choisit le FN parce que c’est le premier parti de France et qu’il doit y avoir une raison, et puis pour les idées, on verra le détail plus tard. Le troisième quant à lui est d’accord avec tout le monde, il ne sait pas pour qui voter mais comme le copain au bistrot  lui a dit qu’il allait voter Front National, et bien cette brave personne va faire de même parce que toutes façons cela ne changera rien.

Eh bien moi je dis « SI !! Ça change tout ! » Je tiens à dire au second que l’on ne vote pas contre des idées mais pour des idées. Le seul vote contestataire valable, est le vote blanc. Si tu n’es d’accord avec aucun partis ou si tu n’es pas sûr, tu dois voter blanc.

                Et je conseillerai au troisième soit de s’intéresser un minimum à ceux qui est dit avant de voter, soit, si c’est au-delà de ses capacités de s’abstenir de voter. Il vaut mieux ne rien faire que faire n’importe quoi, ce n’est pas un jeu, il n’y a pas de deuxième chance.

                Alors je t’en prie, toi qui va bientôt voter, ne suis pas les consignes des différents partis, écoutes, compare les idées et voit laquelle est la plus recevable à tes yeux. Vote ce que tu penses juste.

    Oui c'est vrai, je suis comme vous... mais différemment, à ma façon.

    Je suis un anti-Bayard, je combat mes peurs et j'affronte mes reproches, car oui j'en ai. Serai-je un sage parmi les profanes? Car seul l'érudit connait le pouvoir de sa peur et c'est parce qu'il la combat, que naît en lui un certain courage. Les idiots seulement ne connaissent pas la peur, d'ailleurs, ils ne connaissent rien ces pauvres imbéciles. Je n'ai pas peur de l'inconnu car je ne sais pas ce qui m'y attend, bonnes surprises? Mauvaise découvertes? Je n'en sait rien, donc, j'avance vers l'inconnu et l'aventure, sans peur et sans reproche.

    En revanche, le monde connu m’effraie, car je sais ce qui m'est favorable et ce qui ne me l'est pas. J'en connais les dangers et c'est surement  cela qui me fait peur.

    La peur est entraîneuse de doute et c'est en les combattant et en leur faisant prendre le chemin de la déroute grâce à sa sagesse, que le dit sage sera en plus de ça, un Homme de courage.